Ligue 1 : Journée 25 (Dimanche 21 février 2010) 3-1
 

Départ très tôt dans la matinée pour la petite vingtaine de courageux qui vont traverser la France direction le sud, direction Marseille. Substances solides, liquides, licites ou non embarquées, on décolle vers 6H30 après avoir attendu les retardataires (toujours les mêmes, on ne citera pas les noms pour éviter les représailles).

On roule (sens propre et figuré), 5km, surprise dès le deuxième rond point, l’escorte déjà… Non c’était une feinte mais y’avait bien la moustafette.

Direction l’autoroute. Ca boit, ça chante, ça pisse, un joyeux mélange qui nous fait rapidement avancer, parfois dans un brouillard plutôt asphyxiant, merci la banquette arrière.

On arrive en avance à l’aire de repos où l’escorte est sensée nous attendre… Personne, et personne ne viendra jamais d’ailleurs. On lâche  l’affaire après avoir passé deux-trois coups de tél. On bouge sur Marseille comme ça, on se retrouve près du stade, les flics s’en battent les couilles. On arrive à trouver un parking payant, puis un accès au parcage.

Fouille étonnement inutile, on rentre on bâche.



On se gèle les boules (pour ceux qui en ont) avec leur mistral à la con. Deux douzaines de SFC donc derrière la bâche, quelques chants lancés et drapeaux agités par-ci par là. Bons délires sur l’égalisation de André Luiz, mais on sera vite calmé. On passera la majeure partie de notre temps à écouter le capo Yankees faire un monologue pendant tout le match avec sa sono. D’un point de vue perso si on était aussi mauvais qu’eux, Capo nous aurait balancé le micro et Got ses lunettes. Bref le virage nord vraiment zéro, par contre en face CU et Winners ça donne beaucoup mieux. Fin de match sous la pluie, on sort escortés comme des prisonniers, c’est pas plus mal.

On trace sur Nancy après avoir bouffer comme des porcs. Jbenne et Pierre-Yves feront leurs shows dans les stations, SLPS mais c’était à mourir de rire, alcool aidant.

Merci à MCT et moi-même (j’me lance quelques fleurs, pour une fois que j’étais pas charette) pour avoir fait l’aller / retour sans relève.


Rédaction : Mif

Photo : Omfans